Votre navigateur est obsolète et non sécurisé. Vous ne pouvez pas bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce site. Pour une navigation optimale et sécurisée, merci de mettre à jour votre navigateur.
lhommeetladeforestation
Le site

Déforestation : Cause, conséquence et la solution

 

   Chaque année, 15 millions d'hectares de forêts tropicales disparaissent sous les coups de tronçonneuses de l'exploitation forestière et de sa mauvaise gestion. L'apparition de routes à facilité le défrichement et la transformatiopn de la forêt en plantations agricoles. Les spécialistes estiment que 40 % de la destruction de la forêt tropicale provient de sa conversion en plantations ou en cultures permanentes. Ces cultures épuisent les sols et portent atteinte à l'équilibre écologique. La disparition des forêts coupe aussi l'accés aux ressources naturelles indispensables à la survie de certaines populations locales, dont la forêt est la première source d'approvisionnement en viande, fruits, graines, tubercules et produits médicamenteux.

 

 

A- Les causes

 


* La déforestation est l'élimination d'au moins 90 % de la couverture forestière sur une surface donnée.

 

* L'une des premières causes de la déforestation est l'exploitation du bois. Le bois du chauffage (ou bois de feu) constitu encore une source d'énergie importante dans les pays en développement, dont les besoins sont amplifiés par la croissance démographique (60% de la consommation mondiale de bois).

 

* Les forêts tropicales sont également riches en bois précieux ( teck, acajou ou balsa ) surexploités dans un commerce intense avec les pays développés, en relation avec les difficultés économique de nombreux pays pauvres.

 

* Le défrichement des forêts pour les cultures est une autre cause majeure de la déforestation. Il peut s'agir d'une agriculture itinérante sur brûlis, encore pratiquée dans certaines régions : une parcelle défrichée par incendie est cultivée pendant quelque années avant d'être abandonnée. Dans la plupart des cas toutefois, le défrichement vise à l'obtention de terres cultivables. Le surpâturage ( ou pâturage excessif ) est un autre facteur de la disparition des forêts.

 

* Les incendies détruisent parfois de vastes surfaces, à l'image de l'incendie qui a ravagé plus de 37 000 km ² de forêts à Bornéo en 1982-83. 400 000 hectares ont disparu en 1988 dans un incendie frappant le parc de Yellowstone aux Etats-Unis, alors qu'en France les feux de forêts détruisent environ 45 000 hectares par an.

 

 

 

Les principales causes sont d’origines politiques, économiques et sociales. En effet, le régime militaire entrant, dans une optique stratégique préféra faire l’économie d’une reforme agraire en proposant l’INCRA (Institut National de Colonisation et de Reforme Agraire). Cette institution avait pour but d’apaiser les tensions avec les paysans représentés par le MST (Mouvement des Sans- Terre) en leur proposant des terres qui s’avèrent non fertiles et mal desservies.

 

 

* Premièrement, les cultures itinérantes sur brûlis représentent plus de 45% des méthodes de déboisement. Cette pratique dont l’objectif et d’enrichir la terre pour la cultiver est surtout pratiquée sur de petites superficies par les agriculteurs. Après quelques années de culture, les sols épuisés ne sont plus aptes à produire de récoltes suffisantes et les agriculteurs se déplacent vers d’autres parties de la forêt. Son utilisation provoque des incendies incontrôlés qui entraînent la destruction de milliers d’hectares, la libération de CO2 ainsi que la disparition d’espèces et végétales uniques.


* En second lieu, l’exploitation forestière consiste en l’abattage systématique des arbres à des fins industrielles et commerciales. Cela permet la fabrication de matériaux tels que le contreplaqué ainsi que d’autres produits utilisés dans le secteur du bâtiment au Brésil et dans le monde entier.


* Ensuite, l’exploitation agricole est arrivée en partie, à cause de l’exploitation forestière. Elle réside dans le fait de pratiquer l’agriculture intensive, en particulier la culture du soja, ainsi que l’élevage extensif qui requiert une surface importante. En effet, le soja est une des denrées les plus utilisées dans le monde et le Brésil en est le deuxième producteur mondial. 


* La Forêt amazonienne possède de nombreuses ressources minérales telles que l’or (l’Amazonie abrite Serra Pelade, la plus grande mine d’or à ciel ouvert du monde), le cobalt, le nickel. De ce fait le développement d’usine d’exploitations minières s’est accru durant ces dernières années.

 


 Pour finir, toutes ces formes de déforestation impliquent la construction d'infrastructures qui favorise elle-même le défrichement, créant ainsi un cerle vicieux.

 

 

B- Les conséquences

 

* La déforestation provoque, en premier, la disparition de nombreuses espèces végétales et animales, ce qui réduit la biodiversité des milieux. Par exemple, les gorilles de montagne du Rwanda ou les lémuriens de Madagascar ont ainsi payé un lourd tribut à l'exploitation forestière. De 4 000 à 6 000 espèces animales et végétales seraient ainsi perdues chaque année.

 

* L'exposition des sols nus aux précipitations accroît considérablement l'érosion. Celle-ci conduit à une perte de fertilité du sol, alors inexploitable. Le ruissellement augmente, engendrant des glissements de terrain et des crues fréquentes, rapides et dévastatrices en aval des surfaces déboisées. Les eaux chargées de particules argileuses abandonnent leur charge dans les cours d'eau, ce qui provoque l'ensablement du lit des rivières, notamment au niveau des barrages. L'action des eaux sur le sol nu entraîne souvent le développement d'une cuirasse latéritique sous forme d'une couche superficielle dure.

 

* Enfin, la destruction de grandes zones forestières peut modifier localement le climat, avec un réchauffement des sols et une réduction des précipitations. Le défrichement par brûlage gaspille une part importante de bois et représenterait une source importante du dioxyde de carbone rejeté par l'homme.

 

Ainsi, nous allons voir quelles sont les conséquences de la déforestation de la forêt amazonienne. Dans un premier temps, nous étudierons les répercussions sur le milieu naturel et, dans une seconde partie, les modifications sociales et culturelles des populations.


I ) Modifications du milieu naturel

Les arbres sont des maillons essentiels de la chaîne de la vie. Ils jouent un rôle vital dans la régulation des climats et du cycle de l'eau. Les forêts sont parmi les écosystèmes les plus riches et les plus stables de la planète. Selon les scientifiques, les forêts mondiales renferment plus de 50 % de la biodiversité terrestre. Or la dégradation de la forêt se poursuit à un rythme inquiétant. Chaque semaine 200 000 hectares de forêts disparaissent et seules 6% des forêts sont protégées dans le monde.

Les forêts tropicales sont les plus touchées mais les zones tempérées et boréales subissent, elles aussi, des pertes importantes en biodiversité. En effet la gestion forestière réduit, pour les besoins de l'homme, le nombre d'espèces d'arbres et rend homogènes les milieux naturels, ce qui diminue d'autant la variété de la faune et de la flore.

 

Les transformations de la flore et de la faune

La flore

 

Les forêts tropicales humides qui ne représentent que 7% des terres émergés du globe abritent plus de la moitié des espèces animales et végétales de la planète. Parmi toutes ces espèces, seule une infime partie est connue. Cette biodiversité s’étend sur la flore amazonienne, en effet la forêt compte en moyenne 200 espèces d’arbres différentes à l’hectare.

Avec le taux actuel de déforestation, plus de 40000 espèces/an disparaissent. Or, beaucoup de médicaments utilisés quotidiennement sont des dérivés de plantes tropicales : parmi ces plantes la Chinchona qui aide à soigner la malaria. Un  quart des médicaments commercialisés dans les pharmacies occidentales renferment au moins un ingrédient actif dérivé d’une espèce végétale tropicale. Et les dérivés de certaines molécules tropicales sont utilisés pour soigner le cancer, le paludisme, les maladies cardiaques, les bronchites, l’hypertension, la dysenterie ou la tuberculose.

La plupart de ces disparitions ont pour origine les incendies et les exploitations forestières. Cela provoque un impact sur le cycle du carbone et de nombreuses modifications climatiques auxquelles les plantes ne parviennent pas à s’adapter surviennent.

En outre, l’avenir de la flore amazonienne dépend de celui de la forêt tropicale dont la destruction entraînera inévitablement l’annihilation des végétaux.


La faune

La forêt constitue dans un premier temps, un lieu d’habitat mais également une ressource alimentaire pour diverses espèces animales ; Le monde faunique dépend donc du monde floral. Ainsi la destruction de la forêt entraine la disparition des espèces végétales et animales. A titre d’exemple, dans la réserve forestière de Santchou, la population des éléphants s’est réduite à la suite de la disparition de leur habitat. A ceci s’ajoute les activités de l’homme comme l’agriculteur, qui chasse les espèces animales de leur territoire. Ces dernières ne peuvent quasiment jamais s’accommoder à leurs nouveaux espaces qui s’avèrent non propices à leurs besoins vitaux.

Ainsi, la déprédation anthropique de la forêt provoque une perturbation de la chaine alimentaire, les végétaux étant principalement au début de cette chaine. Le cas est d’autant plus grave que plus d’un tiers de la faune locale, est frugivore, donc, avec l’expansion continue de la déforestation, nous pouvons nous attendre à de tres fortes répercutions sur la faune.

Un exemple dramatique : La disparition de quelques 300 espèces d’arbres par an à laquelle s’ajoute la perte d’arthropodes, et d’oiseau, de part leur symbiose avec certain végétaux. On compte alors une perte approximative de 180 000 espèces d’arthropodes par an.

La mauvaise gestion du patrimoine forestier peut avoir une influence considérable sur les climats et les reliefs.

 

Un régime hydrique bouleversé

 

a) Le cycle de l’eau

Le déboisement intempestif modifie le régime hydrologique. La plupart des graves problèmes d'environnement consécutifs à une mauvaise utilisation des ressources naturelles découlent d'une perturbation du cycle de l'eau ou interfèrent avec celui-ci.

Dans les relations entre l'homme et les systèmes naturels supportant la vie, le problème tient dans l'équilibre entre l'utilisation anthropique de ces systèmes et les effets négatifs résultant de leurs usages. Le cycle de l'eau n'échappe pas  à ce dilemme. En effet, l'eau apparaît sous deux aspects opposés : l'un positif en tant que facteur écologique essentiel, indispensable au fonctionnement des écosystèmes terrestres, l'autre négatif, lorsque le dérèglement du cycle hydrique exerce ses effets néfastes sur l'environnement.

En milieu continental, le cycle de l'eau est conditionné en premier lieu par la nature du sol et la végétation. Sol et végétation jouent un rôle crucial dans le fractionnement des précipitations en trois compartiments principaux : l'évaporation, le ruissellement et l'infiltration au travers des sols puis des roches mères qui alimentent les nappes phréatiques et les cours d'eau.

 

CYCLE DE L'EAU

 

 

 

 

C- Les solutions envisagés


Si rien n'est engagé pour stopper la déforestation agressive, d'ici 20 ans la forêt Amazonienne disparaitra. Toutefois, stopper la déforestation à l'échelle mondiale est un objectif parfaitement réalisable. Toutefois, pour atteindre ces objectifs, il est obligatoire de débourser de l'argent pour réaliser ces opérations. EN COURS DE FINITION